lundi 21 novembre 2011

The proud assistant, part 2 : the prouder assistant

Dans une année de 365 jours (ou 366), il y a les jours normaux, et puis il y a les jours où on se sent fier de soi. Mais vraiment fier. Je parle de la fierté que l'on ressent quand on fait une bonne action qui a des répercussions telles qu'elle peut changer la vie de quelqu'un.

C'est la fierté que j'ai ressentie ce soir en décrochant le téléphone.

Au bout du fil, ma mentor :

"J'ai reçu un coup de fil de la responsable des "special needs" (étudiants handicapés) et apparemment les tests passés par R. montrent de grandes difficultés dans plusieurs domaines qui englobent la lecture et l'écriture. Elle est très impressionnée que tu aies repéré sa dyslexie aussi vite alors que son handicap remonte à très longtemps. Grâce à toi, R. pourra avoir du temps supplémentaire dans tous ses examens et un soutien adapté à sa condition. Donc voilà, je t'appelais pour te remercier."

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You're welcome!!

Ceci dit encore une fois, je me demande ce que les parents ont fichu dans cette histoire, d'autant que j'ai appris dans ce coup de fil qu'ils étaient tous les deux médecins...ce qui rend leur excuse de "mais l'école n'a rien dit, on ne savait pas" encore plus moisie. Renseignez-vous, c'est votre travail for fuck's sake !

Sur cela, je m'en vais célébrer ma BA du jour sur cette chanson :


samedi 19 novembre 2011

Message in a bottle

Si je ne me retiens pas de faire l'apologie des jeux vidéo de manière rapide et simpliste, un soir à 23h, et tout cela en ignorant tous les contre-exemples à ma théorie du joueur auteur de sa propre histoire (I'm looking at you, Call of Duty), il faut avouer que se laisser porter par un bon scénario et des dialogues intelligents ne fait pas de mal de temps en temps.

Et force est de constater que pour trouver des histoires de grande qualité, il faut jouer à Metal Gear Solid s'écarter un peu du monde des jeux vidéo et aller regarder du côté des séries télévisées.

Depuis que j'ai commencé à regarder des séries "feuilletons" du genre de Dexter, j'ai toujours considéré les écrivains de télé comme des magiciens. Comment réussir à diviser une saison en douze épisodes avec un arc principal, un thème pour chaque épisode, des sous-intrigues, des dialogues crédibles, des rebondissements, et une fin satisfaisante ?

Cette question prend encore plus d'ampleur quand on observe des shows de la qualité de Breaking Bad. Après une première saison écourtée par la grève des scénaristes et terminée à la va-vite, la série est revenue avec une saison 2 dans laquelle tout le scénario était prévu à l'avance, du début à la fin, causant ainsi un casse-tête au niveau de la production et des dépenses au-delà du seuil prévu au départ.

Ce qui m'amène finalement au sujet du jour : les séries, quelles que soient leur nationalité ou leur qualité, doivent souvent faire face à des problèmes de budget divers et variés, et la plupart d'entre elles utilisent le même moyen pour y remédier : le "bottle show".

That's what I'd call...money laundering.


 Vous vous souvenez de cet épisode un peu ennuyeux de votre série préférée pendant lequel les personnages principaux sont bloqués / piégés / prisonniers pendant 45 minutes dans une seule pièce et ne voient la lumière du jour qu'à la toute fin de l'épisode ? Ceci est un "épisode bouteille", un épisode tourné dans un seul et même endroit avec un minimum d'acteurs pour diminuer les coûts de production et ainsi pouvoir mieux redistribuer le budget pour les épisodes qui en ont le plus besoin.

Le problème ? Les écrivains détestent les bottle shows, et à juste raison : au moment de cet épisode spécifique, les personnages en présence sont enfermés dans une bulle, comme happés en-dehors de l'univers de la série, sans arc principal, ni intrigues secondaires. La série ne peut pas avancer dans ce genre d'épisode, car les personnages ne peuvent pas agir : ils peuvent juste deviser tranquillement sur le sens de la vie ou sur leurs actes passés en attendant bêtement le deus ex machina qui viendra les sortir de ce mauvais pas, trois minutes avant la fin de l'épisode.

Breaking Bad s'est essayé à ce genre d'exercice, dans l'épisode "Fly", qui a, il faut bien le dire, un pitch de base tout à fait ridicule, qui ne tient debout que grâce à l'obstination stupide et inhabituelle (donc, pas crédible) de Walt, le personnage principal. Le pitch, le voici (si vous avez peur des spoilers, relisez ma définition du bottle show).


Une mouche investit le laboratoire de Walt. Selon lui, c'est une "contamination" dont il faut se débarrasser absolument avant de continuer à préparer la drogue.
Même le personnage qui rejoint Walt au tiers de l'épisode a du mal à croire à cette obsession soudaine; d'autant plus qu'ils doivent se mettre à "cuisiner" immédiatement sous peine de très gros problèmes, que je ne spoilerai pas ici. Mais non, rien ne peut être fait tant que la mouche n'est pas partie.

Alors oui, c'est totalement idiot, et pourtant la seconde moitié de l'épisode est un véritable tour de force. On assiste à de longs monologues portés par des plans-séquences très théâtraux, et à une introspection mutuelle des personnages plutôt bien fichue. Bien sûr, tout cela est aidé par le talent exceptionnel des deux acteurs, à condition de pouvoir passer outre le pitch insipide.

Certaines séries utilisent un procédé un peu plus hypocrite, une variante du bottle show : le clip show, qui consiste à réutiliser des clips d'anciens épisodes, histoire d'avoir moins de nouveau dialogue à écrire.

Doctor Who utilise régulièrement le procédé de l'épisode "Doctor-light", un épisode où l'acteur principal (donc le mieux payé) est quasiment absent. Cela a donné respectivement un épisode très mauvais (Love and Monsters) et l'un des meilleurs épisodes de la série (Blink).

A ce stade-là, vous vous demandez sûrement où je veux en venir. Eh bien, je pensais juste qu'il était intéressant d'éclaircir ce mystère des "épisodes qui ne servent à rien" dans les séries, et de rendre hommage aux pauvres écrivains magiciens qui se coltinent ce genre de nonsense mais qui réussissent (parfois) à faire opérer la magie malgré tout.



Tune of the day (parce que j'aime cette reprise, et tant pis pour les puristes) :


mercredi 16 novembre 2011

The proud assistant

Je vous parlais il y a très peu de temps de ce gamin dyslexique et de ses parents un peu coincés.
Il se trouve que So. a contacté la mère, non sans anxiété et s'attendant à une discussion très animée.

Au lieu de ça, mes doutes ont été accueillis avec du soulagement et même des remerciements (!). En gros, la mère se doutait de quelque chose depuis des années, et s'était toujours demandée pourquoi son professeur de primaire n'arrivait pas à le faire lire correctement. "Comme l'école n'a rien dit, je n'ai pas été plus loin..." (fucking great parenting right there!)

Le gosse a quand même dix-huit ans maintenant, et je suis légèrement scandalisé de constater que pendant cette période, aucun des parents n'a jugé nécessaire de faire passer des tests au pauvre R., alors qu'il m'a suffi de 15 minutes seul avec lui pour constater le problème ! Une brève visite chez l'orthophoniste aurait sûrement fait l'affaire, mais au lieu de ça, les parents ont jugé préférable de rejeter la faute sur les profs (ma mentor en particulier), en s'appuyant sur le fait que si le frère a si brillamment réussi, pourquoi pas lui ?

Ah, mais je m'égare. L'important c'est que si le diagnostic est officiellement établi, R. pourrait obtenir un tiers temps supplémentaire pour passer ses A-levels (l'équivalent du bac) et que cela n'apparaîtra pas sur ses bulletins de notes. De quoi satisfaire le rêve des parents de voir R. accéder aux grandes universités sans mention administrative de sa potentielle dyslexie.


Vous pensez que j'ai le droit de me sentir un peu fier ?

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Allez, oui.

Merry happy tune :




mardi 15 novembre 2011

"What's that, coming over the hill?"

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de ma passion. Non, pas l'anglais, les jeux vidéo.

Petit hochement de tête, sourire gêné et regard fuyant, voilà généralement la réaction que je reçois quand je clame haut et (pas trop) fort que je suis un gamer.

A ces gens-là j'ai envie de dire : vous ne savez pas ce que vous ratez. Même si la tendance s'inverse de jour en jour, force est de constater que la majorité des profanes réagissent encore à la mention de l'expression "jeux vidéo" comme un gosse réagit devant un plat d'épinards : "je n'ai jamais testé, mais je sais que je déteste ça".

Certains ont même encore en tête la représentation du gamer façon années 70 / 80 : l'image du gamin prépubère lobotomisé et apathique, assis devant sa télé et complètement déconnecté de la réalité. Mais comment en vouloir à tous ces gens mal renseignés quand c'est cette image qui est régurgitée ad nauseam par ceux-là même qui sont censés nous informer, j'ai nommé les médias ?


A chaque fois qu'une fusillade a lieu, que ce soit à Oslo, à Columbine, ou dans un lycée en Allemagne, le diagnostic médiatique est toujours le même, c'est-à-dire cette même phrase immonde pleine de sous-entendus : "Le tueur jouait régulièrement à des jeux vidéo violents" (ou quelque chose comme ça).
Dans le même genre, on a aussi le reportage mensuel intitulé "les jeux vidéo rendent-ils violent / débile / nymphomane / kleptomane / gérontophile ?" (je n'invente rien) et convenablement placé en plein journal de 20h pour que toute la famille puisse débattre sur le sujet de manière constructive.

De nombreuses personnes pensent que jouer est une activité passive et "abrutissante". Mais voilà la question que je me pose : que fait-on quand on regarde la télé ?
C'est cela : RIEN. On regarde, et c'est tout ce qu'on fait. Ce n'est pas pour rien qu'on entend souvent dire "aujourd'hui je vais sûrement faire les courses et le ménage, puis me flanquer devant la télé et ne rien faire."

 Comme ceci. D'accord, j'abuse un peu. :)

On regarde la télé, mais pourtant on joue aux jeux vidéo. En jouant même au jeu le plus stupide du monde, nous faisons fonctionner notre cerveau, et surtout notre imagination. Car la clé des jeux vidéo se trouve dans sa spécificité même : l'interaction.

Un exemple vieux de seulement quelques jours illustre ce point de fort belle manière : Skyrim.
Skyrim est le cinquième volet de la saga "The Elder Scrolls", une série assez ancienne et très populaire sur PC. Les cinq jeux se situent chacun dans une partie différente de la même province, Tamriel, dans un monde medieval-fantasy assez semblable à celui du Seigneur des Anneaux. Les deux précédents volets, Morrowind et Oblivion, m'avaient rebuté par leur univers très hermétique, avec notamment des premières heures qui s'apparentaient aux premières pages d'un livre de Tolkien : trop foisonnantes, et donc chiantes.

Dans Skyrim, vous incarnez un prisonnier qui est sur le point d'être violemment exécuté, quand soudain...un dragon attaque le village et saccage tout sur son passage. Bien sûr vous vous en sortez, et de là, vous êtes libre d'écrire votre propre histoire.
En effet, suite à une première demi-heure de jeu très linéaire qui sert à vous apprendre les rudiments du combat, vous êtes lâché dans un monde montagneux et immense, libre de faire ce que vous voulez, d'aller où vous voulez, et d'intéragir comme vous voulez avec qui vous voulez.


Vous pouvez acheter un cheval pour galoper où bon vous semble (oui, à ce point-là), apprendre à lancer des boules de feu, faire le coursier pour les gens dans le village du coin, aller explorer cette cave mystérieuse ou même vous mesurer à des mammouths ou des géants. Parfois, un dragon fendra le ciel et il faudra vous mesurer à lui, ou fuir si vous n'êtes pas à la hauteur. Ou laisser faire les mammouths.
                                                                                            Je parie sur le mammouth.

C'est pour ce genre d'expérience hors du commun que je joue. Alors que les livres et les films nous condamnent à regarder le héros tuer le dragon, les jeux vidéo nous accordent l'honneur de le faire nous-mêmes.

Attention : ce billet a été écrit un mardi soir à 23h, juste avant d'aller me coucher : par conséquent il peut contenir, comme on me l'a fait remarquer, des raccourcis conceptuels un peu faciles. Je m'en excuse, et je peux vous assurer que je n'ai rien contre les livres ou la télé (mon addiction à Breaking Bad peut en témoigner). J'ai juste préféré aller me coucher avant d'écrire trop et de devenir emmerdant. :)

PS : par contre, mon opinion sur les livres de Tolkien tient toujours. 


Tune of the day (maintenant visible en France, mais sans le gorille qui danse. :-( ) :


samedi 12 novembre 2011

"My kid is not failing : you are failing him!"

UPDATE : pour connaître le fin mot de l'histoire, cliquez ici :)

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Article d'origine :

Cette semaine, j'ai eu ma seconde session avec un étudiant de Y13, que nous appellerons R.

Il doit me lire son papier sur le dopage dans le monde du cyclisme (auf Fransözisch bien sûr). Alors qu'il s'exécute non sans mal, je remarque de curieuses difficultés : ce jeune homme semble en effet remplacer compulsivement certains mots par d'autres, souvent de la même famille, mais tout de même bien différents de ce qui est écrit sur sa feuille.

Au bout de quelques paragraphes de ce manège, je l'interroge : a-t-il un historique de dyslexie ou de quelque difficulté de lecture qui pourrait expliquer ce phénomène ? "J'ai parfois du mal", dit-il en hochant la tête, sans toutefois confirmer un quelconque diagnostic officiel. Je l'aide et le reprends tant que je peux pendant le reste de la session, mais le pauvre semble être un peu perdu.

Après ça, je décide d'aller parler de R. à So. (ma mentor) et M., la responsable des Y12 et Y13. Dès que je prononce son nom, je vois les deux femmes échanger des sourires quelque peu narquois. "Il est un peu lent comme gamin, c'est difficile de travailler avec lui. Son frère est un étudiant brillant et ses parents veulent absolument que R. suive la même voie en allant à Oxford, mais vu ses résultats, ça ne risque pas d'arriver."
Je leur explique ce que j'ai constaté chez R., et la conversation prend un tour un peu plus sérieux : apparemment, les symptômes se retrouvent en classe entière : R. a vraiment une tendance à aller chercher des mots là où ils n'existent pas, et a des difficultés avec l'orthographe. Et si la dyslexie était vraiment la source du problème ? Je fais une recherche Google et apprends que la dyslexie est un trouble de l'apprentissage qui n'a aucun rapport avec l'indice de QI, et qui peut être difficilement détectable en fonction des circonstances. Je sens que je tiens quelque chose, et je fais part de mes pensées à So.

Elle m'explique que parler aux parents pourrait se révéler difficile: "Ce sont de vraies plaies, ils ne sont pas prêts à accepter que R. puisse avoir des problèmes d'apprentissage. Ils supposent automatiquement que son frère et lui sont brillants au même degré, et donc quand les notes tombent, la faute est automatiquement dirigée contre nous, les profs.  Je compte leur en parler pour qu'ils lui fassent passer des tests, mais il va falloir négocier ça avec prudence. La partie sur le QI est importante, parce qu'il faut insister sur le fait que si leur fils est bien dyslexique, ça ne fait pas de lui quelqu'un de stupide."

Voilà ce qui m'attriste un peu dans l'éducation aujourd'hui, d'après ma maigre expérience : les parents pensent tout savoir mieux que tout le monde, et l'univers de l'éducation se "politise" de plus en plus à cause de ça. On essaie de plaire à tout le monde, et surtout aux parents des gosses de riches, pour au final se retrouver traînés dans la boue parce que Junior n'est pas foutu de (ou, dans ce cas, ne peut pas) réviser correctement, et que la méthode du prof ne leur convient pas, ou je ne sais pas quelle excuse moisie.

Les profs ont perdu cette autorité qui devrait leur être dûe, c'est à dire le droit d'attribuer aux gamins les notes qu'ils méritent, plutôt que celles que les parents aimeraient voir sur le bulletin.

Vous voulez que votre gamin aille à Oxford ? Eh bien veillez sur lui, mais par pitié laissez les profs faire leur boulot.

Sur ce, je vais arrêter de parler comme le vétéran aigri que je ne suis pas, et vous laisser sur cette chanson, dont le refrain colle curieusement bien avec le contexte de cet article.

 You could have been number one
But you blew it away


dimanche 6 novembre 2011

Goths and seagulls

Cette semaine de travail m'a fait du bien. J'ai pu me rendre compte qu'après tout, je ne suis pas si seul que ça et qu'il y a des gens, ici ou ailleurs, sur lesquels je peux compter.

Hier, je suis allé visiter Whitby (prononcez Witbi) avec C., l'assistante allemande, et son copain M.

Whitby est une ville côtière, célèbre notamment pour avoir accueilli Dracula dans le fameux roman de Bram Stoker. Le résultat de cette célébrité, c'est qu'aux alentours d'Halloween, tout un tas de gens parcourent les rues habillés en vêtements d'époque très sombres, ou déguisés en zombies / vampires et autres créatures de la nuit.

Maintenant, imaginez ces gens se promenant sous un ciel gris et une fine bruine, accompagnés par le sifflement du vent et le chant des mouettes dans cette ville au style très traditionnel, et vous aurez une idée de la bizarrerie qu'a été cette journée.

En parcourant les rues de la vieille ville, j'ai eu l'impression d'être un voyageur perdu entre deux époques, ou entre deux mondes parallèles, au choix. Les rues escarpées, bordées de maisons au style architectural que ne renierait pas le Sud de la France, étaient envahies tantôt par des gens en costumes d'époque, parfaitement maquillés et habillés avec beaucoup de goût, tantôt par des zombies à la peau déchiquetée, tantôt par des "goths" modernes de TOUS âges (j'ai vu quelques grands-mères) au style vestimentaire très douteux, tantôt par des femmes potelées ou carrément obèses au décolleté beaucoup trop révélateur (nous avons tous les trois été traumatisés par un de ces derniers cas en particulier...mais nous passerons cela sous silence). Le reste ? Des touristes, comme nous.

Nous avons aussi visité l'abbaye, où j'ai failli me faire tuer par un faucon pendant un spectacle assez impressionnant, et où j'ai appris que les britanniques pendaient leurs condamnés avec beaucoup plus d'efficacité que leurs cousins américains, en utilisant un noeud bien spécifique et en calculant, en fonction du poids et de la taille du condamné, la vitesse à laquelle celui-ci devait être lâché au bout de la corde, de sorte que sa nuque soit instantanément brisée pour une mort immédiate. Ce système a été instauré après que les exécutions publiques, jugées trop dangereuses pour la foule en délire (chaque semaine, des gens mourraient écrasés) fussent abolies. Après ça, les exécutions avaient lieu en privé, et le bourreau venait en avance pour prendre les mensurations du condamné et adapter le noeud spécialement pour lui (how...considerate).

Après avoir pas mal marché, le couple et moi sommes repartis à travers la campagne anglaise dans la petite Volkwagen, et nous avons même assisté à un superbe couché de soleil (soleil qui s'était fait porter pâle pour la journée apparemment).

C'était définitivement une expérience hors du commun, et j'ai hâte de découvrir plus de curiosités britanniques, en compagnie j'espère, de mes allemands préférés.



Mon expérience était tout sauf boring, mais j'ai besoin d'un prétexte pour partager cette chanson extrêmement catchy :



 PS : ce blog a besoin de plus d'images.