mercredi 16 novembre 2011

The proud assistant

Je vous parlais il y a très peu de temps de ce gamin dyslexique et de ses parents un peu coincés.
Il se trouve que So. a contacté la mère, non sans anxiété et s'attendant à une discussion très animée.

Au lieu de ça, mes doutes ont été accueillis avec du soulagement et même des remerciements (!). En gros, la mère se doutait de quelque chose depuis des années, et s'était toujours demandée pourquoi son professeur de primaire n'arrivait pas à le faire lire correctement. "Comme l'école n'a rien dit, je n'ai pas été plus loin..." (fucking great parenting right there!)

Le gosse a quand même dix-huit ans maintenant, et je suis légèrement scandalisé de constater que pendant cette période, aucun des parents n'a jugé nécessaire de faire passer des tests au pauvre R., alors qu'il m'a suffi de 15 minutes seul avec lui pour constater le problème ! Une brève visite chez l'orthophoniste aurait sûrement fait l'affaire, mais au lieu de ça, les parents ont jugé préférable de rejeter la faute sur les profs (ma mentor en particulier), en s'appuyant sur le fait que si le frère a si brillamment réussi, pourquoi pas lui ?

Ah, mais je m'égare. L'important c'est que si le diagnostic est officiellement établi, R. pourrait obtenir un tiers temps supplémentaire pour passer ses A-levels (l'équivalent du bac) et que cela n'apparaîtra pas sur ses bulletins de notes. De quoi satisfaire le rêve des parents de voir R. accéder aux grandes universités sans mention administrative de sa potentielle dyslexie.


Vous pensez que j'ai le droit de me sentir un peu fier ?

...


...


...


Allez, oui.

Merry happy tune :




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